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La crise alimentaire en Haïti a des impacts profonds et multidimensionnels, touchant la santé, l’économie, la stabilité sociale et même la sécurité nationale. Voici les principaux effets observés :
Conséquences humanitaires
• Faim aiguë généralisée : Près de la moitié de la population haïtienne (plus de 5 millions de personnes) souffre d’insécurité alimentaire aiguë, dont plus de 2 millions à un niveau d’urgence.
• Malnutrition infantile : Environ 125 000 enfants souffrent de malnutrition aiguë sévère, avec une hausse de 19 % en 2024.
. Déplacement de populations : Plus de 578 000 personnes ont été déplacées à cause de la violence, perdant accès à leurs moyens de subsistance et aggravant leur vulnérabilité alimentaire.
Effets économiques
• Inflation galopante : En octobre 2024, l’inflation annuelle a atteint 25,3 %, réduisant drastiquement le pouvoir d’achat des ménages
Récession prolongée : Le PIB haïtien s’est contracté de 4,2 % en 2024, marquant cinq années consécutives de croissance négative C.
• Chute de la production agricole : Les récoltes de maïs, riz et sorgho ont chuté respectivement de 39 %, 34 % et 22 % par rapport à la moyenne quinquennale C.
Facteurs aggravants
• Violence des gangs : Les gangs contrôlent jusqu’à 90 % de Port-au-Prince, bloquant les routes vers les zones agricoles et perturbant les chaînes d’approvisionnement.
• Utilisation de la faim comme arme : Certains groupes armés utilisent la privation alimentaire pour exercer une pression sur les populations locales. 
• Changement climatique : Les effets d’El Niño ont perturbé la production agricole, aggravant la crise alimentaire.
Solutions proposées
• Transferts monétaires et intrants agricoles : Des programmes de relance des micro-entreprises agricoles sont en cours, mais leur efficacité est menacée par le sous-financement et la corruption.
• Aide humanitaire ciblée : Le PAM et l’UNICEF travaillent avec des agriculteurs pour fournir des repas scolaires et soutenir les familles déplacées..