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Monday, July 24, 2023

À Sydney, Australie, le Sida en passe d’être éliminé

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Ancien épicentre de l’épidémie de VIH en Australie, un quartier du centre de Sydney a constaté une baisse des nouvelles infections de 88% entre 2010 et 2022.

 Cette disparité est due à un taux beaucoup plus élevé de dépistage du VIH et à l’utilisation de la prophylaxie pré-exposition (PrEP). (Image prétexte)


Cette disparité est due à un taux beaucoup plus élevé de dépistage du VIH et à l’utilisation de la prophylaxie pré-exposition (PrEP). (Image prétexte) AFP

Un quartier de Sydney, autrefois épicentre de l’épidémie de VIH en Australie, est en passe de devenir le premier endroit au monde où le virus ne se transmet plus, ont annoncé lundi des chercheurs.

Le programme commun des Nations Unies sur le VIH, l’ONUSIDA, a pour objectif de mettre fin au sida en tant que menace mondiale pour la santé d’ici 2030. Ce qui implique la réduction du nombre de nouveaux cas de VIH de 90% d’ici la fin de la décennie, par rapport à 2010. 
«Nous y sommes presque»

Dans un quartier du centre de Sydney («Inner Sydney»), les nouvelles infections chez les hommes homosexuels ont chuté de 88% entre 2010 et 2022, ont annoncé des chercheurs lors de la conférence scientifique sur le VIH de la société internationale sur le sida qui se tient à Brisbane (Australie), du 23 au 26 juillet.

«Nous y sommes presque», avec près de huit ans d’avance sur l’objectif de l’ONUSIDA, a déclaré à l’AFP Andrew Grulich, épidémiologiste à l’Université de Nouvelle-Galles du Sud. Seuls 11 nouveaux cas de VIH ont été enregistrés dans ce quartier l’année dernière, «un nombre extraordinairement faible pour un endroit qui était au cœur de l’épidémie australienne de VIH», a jugé Andrew Grulich.

On estime que plus de 20% des hommes sont homosexuels dans ce quartier incluant la banlieue Darlinghurst, et qu’ils représentent la grande majorité des cas de VIH de la ville. Plusieurs régions du Royaume-Uni et d’Europe occidentale ont également connu une baisse rapide des nouveaux cas de VIH.

Baisse moins forte ailleurs

Mais «je ne crois pas qu’aucun endroit n’ait atteint une baisse similaire de près de 90%», dit le Pr Grulich. Cela ne signifie cependant pas que le VIH est sur le point d’être éliminé dans cette ville de 5,2 millions d’habitants, a-t-il ajouté. «Le VIH ne peut être éradiqué que si nous avons un vaccin et un traitement».

Et la baisse des nouveaux cas de VIH a été beaucoup moins forte dans d’autres quartiers de Sydney. Ainsi, dans les banlieues plus éloignées de la ville, les nouveaux cas n’ont diminué que de 31% depuis 2010, ont découvert les chercheurs.

Cette disparité est due à un taux beaucoup plus élevé de dépistage du VIH et à l’utilisation de la prophylaxie pré-exposition (PrEP) --qui réduit le risque de transmission du VIH pendant les rapports sexuels-- dans le centre-ville, selon l’épidémiologiste.

Source: Le Matin

Monday, July 18, 2016

Sida: infections en hausse dans plusieurs régions


Si le nombre de nouvelles infections d'enfants a diminué de quelque 70%, la baisse s'est tassée chez les adultes.

La lutte pour éradiquer l'épidémie du sida d'ici 2030 dans le monde est mise à mal. Les nouvelles infections d'adultes dans plusieurs régions ont augmenté ces cinq dernières années, dit un rapport présenté mardi à Genève.

«Nous tirons la sonnette d'alarme», a déclaré devant la presse le directeur général d'ONUSIDA Michel Sidibé en présentant le document, à quelques jours de la Conférence internationale sur le sida. En une quinzaine d'années, le nombre de nouvelles infections d'enfants a diminué de quelque 70% et ce recul se poursuit.


En revanche, la baisse s'est tassée chez les adultes. «Cette situation me fait peur», dit M. Sidibé qui demande une «action urgente». Selon les estimations, 1,9 million d'adultes ont été infectés par le sida chaque année sur les cinq dernières années au moins. Ce chiffre est loin des 3 millions d'il y a une quinzaine d'années, mais il stagne.

La prévention doit être augmentée de manière urgente auprès de cette catégorie de population, estime ONUSIDA. Dans l'est de l'Europe et en Asie centrale, la hausse annuelle de ces nouveaux cas entre 2010 et 2015 s'est établie à 57%. Après neuf ans de baisse régulière dans les Caraïbes, une augmentation de 9% a été observée. Elle atteint aussi 4% au Proche et Moyen-Orient. Et 2% en Amérique latine.

Baisse en Afrique

Quelques régions ont pu améliorer la situation. Mais la baisse est limitée en Amérique du Nord, en Europe occidentale et centrale et en Afrique de l'Ouest. Elle atteint 3% en Asie/Pacifique et 4% dans le sud et l'est de l'Afrique, continent où pour la première fois davantage de personnes accèdent à un traitement que le nombre de nouvelles infections.
Il y a deux ans, les populations les plus exposées comme les gays, les transgenres, les travailleurs du sexe et leurs clients, les consommateurs de drogue et les détenus constituaient plus d'un tiers des nouvelles infections. En Russie ou en Ukraine, qui totalisent environ 90% des nouveaux cas dans l'est de l'Europe, la discrimination des plus vulnérables risque d'élargir l'épidémie à l'ensemble de la population.

Si ces personnes n'ont pas accès à un encadrement, il ne sera pas possible d'éradiquer l'épidémie, insiste aussi M. Sidibé. Les consommateurs de drogue ne totalisent plus que 50% des nouveaux cas dans ces pays, contre une quasi-totalité auparavant. Egalement en cause, la complaisance face au virus augmente.

Par ailleurs, seules 57% des personnes infectées dans le monde savent quelle est leur situation. Au total, 46% ont accès à un traitement antirétroviral et moins de 40% vivent avec un virus maintenu à une faible dimension. Bien loin de la volonté affichée sur ces éléments par l'ONUSIDA.

20% de financement pour la prévention

Un tiers des nouvelles infections sont transmises par des personnes qui ne savent pas qu'elles sont atteintes. Et environ 60% par celles qui n'ont pas accès à un encadrement adapté.

Pour améliorer la prévention, des programmes doivent être mis en œuvre pour les jeunes femmes et leurs partenaires dans les régions très touchées. Ces jeunes femmes constituent trois quarts des nouvelles infections en Afrique subsaharienne, où se trouvent la moitié des personnes qui vivent avec le VIH. Parmi les autres recommandations, les campagnes pour les préservatifs doivent être renforcées partout dans le monde.

En une quinzaine d'années, le nombre de personnes qui ont accédé à un traitement a été multiplié par 70 et le coût a été divisé par 100. Mais en terme de financement, les contributions internationales ont diminué à environ 8 milliards de dollars en 2015.
Les pays à revenu bas ou moyen ont dépensé 57% des quelque 19 milliards financés la même année. Selon ONUSIDA, un quart du montant devrait être attribué à la prévention, mais ce taux n'atteint que 20% actuellement.

(ats/nxp)

Source: Le Matin

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