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Sunday, October 10, 2021

L’OMS recommande l'utilisation d'un vaccin antipaludique novateur destiné aux enfants exposés au risque de contracter la maladie

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 La recommandation historique d'utilisation du vaccin RTS,S/AS01 permettra de donner un nouvel élan à la lutte contre le paludisme

Traductions:

Anglais https://www.who.int/news/item/06-10-2021-who-recommends-groundbreaking-malaria-vaccine-for-children-at-risk

Espagnolhttps://www.who.int/es/news/item/06-10-2021-who-recommends-groundbreaking-malaria-vaccine-for-children-at-risk



L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommande l’utilisation généralisée du vaccin antipaludique RTS,S/AS01 (RTS,S) chez les enfants en Afrique subsaharienne et dans d'autres régions où la transmission du paludisme à P. falciparum est modérée ou forte. La recommandation est fondée sur les résultats d’un programme pilote en cours au Ghana, au Kenya et au Malawi qui a permis d'atteindre plus de 800 000 enfants depuis 2019.

 « C’est un moment historique. Le vaccin antipaludique tant attendu pour les enfants représente une avancée pour la science, la santé de l'enfant et la lutte antipaludique », a déclaré le Directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus. « L'utilisation de ce vaccin parallèlement aux outils existants pour prévenir le paludisme pourrait sauver des dizaines de milliers de jeunes vies chaque année ».

 Le paludisme reste l’une des principales causes de maladies infantiles et de décès en Afrique subsaharienne. Plus de 260 000 enfants africains âgés de moins de cinq ans meurent du paludisme chaque année.

 Ces dernières années, l’OMS et ses partenaires ont indiqué que les progrès stagnaient dans la lutte contre cette maladie mortelle.

« Pendant des siècles, le paludisme a sévi en Afrique subsaharienne, causant d'immenses souffrances personnelles », a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l'OMS pour l'Afrique. « Nous attendons depuis longtemps un vaccin antipaludique efficace et, pour la première fois, un tel vaccin est recommandé pour une utilisation à grande échelle. La recommandation formulée aujourd'hui offre une lueur d'espoir pour le continent qui est le plus lourdement touché par la maladie. Nous espérons que beaucoup plus d'enfants du continent africain seront protégés contre le paludisme et pourront devenir des adultes en bonne santé ».

 Recommandation de l’OMS concernant l'utilisation du vaccin antipaludique RTS,S

Sur la base des conseils de deux organes consultatifs mondiaux de l’OMS, l’un sur la vaccination et l’autre sur le paludisme, les recommandations de l'Organisation sont les suivantes :

 L'OMS recommande que, dans le cadre d'une lutte antipaludique globale, le vaccin antipaludique RTS,S/AS01 soit utilisé pour la prévention du paludisme à P. falciparum chez les enfants vivant dans les régions où la transmission est modérée à forte, tel que défini par l'OMS. Le vaccin antipaludique RTS,S/AS01 doit être administré à raison de 4 doses aux enfants à partir de l'âge de 5 mois pour réduire la charge de la maladie.

 Synthèses des principales conclusions des projets pilotes de vaccins antipaludiques

Les principales conclusions des projets pilotes ont permis d'éclairer la recommandation sur la base des données et des informations utiles tirées des deux années de vaccination menées dans les dispensaires de santé infantile des trois pays pilotes, sous la direction des ministères de la santé du Ghana, du Kenya et du Malawi. Principales conclusions :

 Réalisable : l’introduction du vaccin est réalisable, il permet d’améliorer la santé et de sauver des vies, avec une couverture appropriée et équitable par le vaccin RTS,S tel que démontré par les systèmes de vaccination systématique. Cette situation a été observée y compris dans le contexte de la pandémie de COVID-19.

Atteindre les non vaccinés : le vaccin RTS,S permet d'accroître l’équité en matière d’accès à la prévention du paludisme.

       Les données du programme pilote ont montré que plus des deux tiers des enfants des 3 pays qui ne dorment pas sous une moustiquaire bénéficient du vaccin RTS,S.

 

       La superposition des outils permet à plus de 90 % des enfants de bénéficier d’au moins une intervention préventive (moustiquaires imprégnées d’insecticide ou vaccin antipaludique).

 

Profil d’innocuité solide : à ce jour, plus de 2,3 millions de doses du vaccin ont été administrées dans 3 pays africains – le profil d’innocuité du vaccin est favorable.

Aucun impact négatif sur l’utilisation des moustiquaires, sur les autres vaccinations chez l'enfant ou sur la recherche de soins en cas d'affection fébrile. Dans les régions où le vaccin a été introduit, il n'a été observé aucune diminution de l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide, du recours aux vaccins destinés aux enfants ou de la recherche de soins en cas d'affection fébrile.

Impact élevé dans les contextes réels de vaccination chez l'enfant : réduction significative (30 %) des cas graves et mortels de paludisme, même lorsque le vaccin est introduit dans des zones où les moustiquaires imprégnées d’insecticide sont largement utilisées et où l'accès aux services de diagnostic et de traitement est adéquat.

Très rentable : selon la modélisation, le vaccin est rentable dans les zones où la transmission est modérée à forte.

Les prochaines étapes concernant le vaccin antipaludique recommandé par l’OMS sont notamment des décisions relatives au financement de la communauté mondiale de la santé en vue d'un déploiement plus large, et la décision des pays quant à l'adoption du vaccin dans le cadre des stratégies nationales de lutte contre le paludisme.

 Soutien financier

Le financement du programme pilote a été obtenu grâce à une collaboration sans précédent entre trois principaux organismes mondiaux de financement de la santé : l’Alliance Gavi ; le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ; et Unitaid.

 Note aux rédactions

Le vaccin, appelé RTS,S agit contre P. falciparum, à l’origine de la forme la plus mortelle de paludisme dans le monde et ayant la plus grande prévalence en Afrique.

Le Programme de mise en œuvre de la vaccination antipaludique produit des bases factuelles et des données d’expérience sur la faisabilité, l’impact et l’innocuité du vaccin RTS,S dans des contextes réels et ordinaires de certaines régions du Ghana, du Kenya et du Malawi.

Les introductions pilotes du vaccin sont dirigés par les ministères de la Santé du Ghana, du Kenya et du Malawi.

Le programme pilote se poursuivra dans les 3 pays pilotes afin de comprendre la valeur ajoutée de la 4ème dose de vaccin et de mesurer l’impact à plus long terme sur la mortalité infantile.

Le Programme de mise en œuvre de la vaccination antipaludique est coordonné par l’OMS et soutenu par des partenaires principaux et internationaux, notamment PATH, l’UNICEF et GSK, qui fait un don de 10 millions de doses du vaccin pour le projet pilote.

Le vaccin antipaludique RTS,S est le résultat de 30 années de recherche et développement menés par GSK et grâce à un partenariat avec PATH, avec le soutien d’un réseau de centres de recherche africains.

La Fondation Bill & Melinda Gates a fourni un financement porteur dans la phase finale de développement du vaccin RTS,S entre 2001 et 2015.

Source: OMS

Wednesday, January 27, 2021

L’OMS recommande des soins de suivi et l’administration d’anticoagulants à faible dose aux malades souffrant de la Covid-19

L’OMS recommande que les cas confirmés ou suspects de COVID-19 aient accès à des soins de suivi s’ils présentent de nouveaux symptômes ou si leurs symptômes persistent ou évoluent.


Cette recommandation figure parmi celles formulées par l’Organisation dans ses orientations révisées sur la prise en charge clinique.

Des données factuelles ont été collectées sur le syndrome post-COVID-19, dit « COVID-19 de longue durée », dans lequel des personnes qui se sont rétablies continuent de présenter des symptômes au long cours tels que fatigue extrême, toux persistante ou intolérance à l’exercice.

La compréhension de cette affection est l’un des axes prioritaires de l’OMS, qui organise en février 2021 une série de consultations dont le but est de parvenir à un consensus sur les caractéristiques de cette affection et de ses sous-types et d’établir des définitions de cas. Ces éléments scientifiques serviront à déterminer le nom de la maladie. Un vaste éventail de parties prenantes, y compris des groupes de patients, participeront à ces consultations.

Pour les patients COVID-19 à domicile, l’OMS préconise l’utilisation d’un sphygmo-oxymètre pour mesurer les niveaux d’oxygène dans le sang. Cette aspect doit être coordonné avec d’autres dimensions des soins à domicile, comme l’éducation du patient et du prestataire de soins et un suivi régulier du patient.

Pour les patients hospitalisés, l’OMS suggère l’utilisation d’anticoagulants à faible dose pour empêcher la formation de caillots dans les vaisseaux sanguins (thrombose).

Pour les patients hospitalisés supplémentés en oxygène (y compris ceux sous oxygénothérapie nasale à haut débit) ou placés sous ventilation non invasive, l’OMS préconise le placement sur le ventre afin d’augmenter le débit d’oxygène (décubitus ventral sur sujet éveillé).

Dans ces orientations, l’Organisation recommande aussi d’utiliser les faisceaux de soins pour systématiser la prestation de soins aux patients COVID-19 et de fonder les décisions de prise en charge sur le jugement clinique plutôt que sur des modèles.

Ces recommandations ont été formulées par un groupe d’experts indépendants, le Groupe chargé de l’élaboration des orientations, sur la base d’examens détaillés rapides de l’ensemble des données disponibles.

Elles sont évolutives, c’est-à-dire actualisées régulièrement à la lumière des nouvelles données.


Source: OMS

Sunday, July 12, 2020

Annonce de la conduite d’une évaluation indépendante de la riposte mondiale à la COVID-19

9 juillet 2020 Communiqué de presse Genève

 Le Directeur général de l’OMS a annoncé la création du Groupe indépendant sur la préparation et la riposte à la pandémie (GIPR) chargé d’évaluer l’action engagée au niveau mondial face à la pandémie de COVID-19.

Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus
Dr Tedros 

 Dans ses remarques aux États Membres de l’OMS, le Directeur général, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a indiqué que le Groupe serait coprésidé par l’ancienne Première ministre de la Nouvelle-Zélande, Mme Helen Clark, et par l’ancienne Présidente du Libéria, Mme Ellen Johnson Sirleaf. Mme Helen Clark a également dirigé le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) tandis que Mme Ellen Johnson Sirleaf a reçu le prix Nobel de la paix.

 Œuvrant en toute indépendance, les deux coprésidentes choisiront les autres membres du Groupe ainsi que les membres d’un secrétariat indépendant chargé d’apporter un appui.

 « Mme Helen Clark et Mme Ellen Johnson Sirleaf ont été sélectionnées à l’issue d’une vaste consultation avec les États Membres et des experts mondiaux. Je ne peux imaginer meilleur choix que ces responsables au caractère ferme et indépendant pour nous guider tout au long de ce processus décisif d’apprentissage. » a déclaré le Dr Tedros dans son discours.

Lors de la Soixante-Treizième Assemblée mondiale de la Santé, en mai, les États Membres ont adopté une résolution historique dans laquelle ils ont appelé l’OMS à lancer une évaluation indépendante et complète des leçons tirées de riposte sanitaire internationale face à la COVID-19.

« C’est ici l’occasion de mener un exercice d’introspection, d’examiner le monde dans lequel nous vivons et de trouver des moyens de renforcer notre collaboration pour sauver des vies et maîtriser cette pandémie » a déclaré le Dr Tedros. « L’ampleur de cette pandémie, qui a touché presque chaque habitant de la planète, appelle incontestablement une évaluation qui soit à sa mesure. »

Le Dr Tedros a proposé qu’une session extraordinaire du Conseil exécutif se tienne en septembre pour discuter de l’avancement des travaux du Groupe. En novembre, celui-ci présentera un rapport intérimaire lors de la reprise de l’Assemblée mondiale de la Santé.

En janvier 2021, le Conseil exécutif tiendra sa session ordinaire, lors de laquelle les travaux du Groupe feront l’objet d’un examen plus approfondi. Enfin, en mai 2021, le Groupe présentera son rapport de fond à l’Assemblée de la Santé.

Le Directeur général a noté que le Comité consultatif de surveillance indépendant du Programme OMS de gestion des situations d’urgence sanitaire poursuivra également ses activités.

« Tout en combattant la pandémie en cours, nous devons nous préparer aux futures flambées épidémiques au niveau mondial et aux nombreux autres défis de notre temps, comme la résistance aux antimicrobiens, les inégalités et la crise climatique » a déclaré le Dr Tedros. La COVID-19 a prélevé un lourd tribut. Mais elle est aussi l’occasion pour nous de rompre avec le passé et de reconstruire en mieux. »


Source: OMS


Tuesday, May 12, 2020

Allocution liminaire du Directeur général de l’OMS lors du point ‎presse sur la COVID-19


11 mai 2020‎
Dr Tedros Adhanom

"Ce sont désormais plus de quatre millions de cas de COVID-19 qui ‎‎ont été dénombrés de par le monde." 


Au cours de la semaine qui s’est écoulée, plusieurs pays ont ‎‎commencé à assouplir progressivement les obligations de rester ‎‎chez soi et les autres mesures de restriction imposées. ‎
Les pays avaient pris ces mesures drastiques, parfois appelées ‎‎confinement, pour réagir face à une transmission intense. ‎
Beaucoup ont mis cette période à profit pour accroître leur ‎‎capacité de test, de recherche, d’isolement et de prise en charge ‎‎des malades, ce qui constitue la meilleure solution pour suivre le ‎‎virus, en freiner la propagation et diminuer la pression qui pèse sur ‎‎les systèmes de santé. ‎
La bonne nouvelle, c’est que ces mesures ont largement contribué ‎‎à ralentir le virus et, au final, à sauver des vies. 
Cependant, des mesures aussi strictes ont un coût et nous sommes ‎‎conscients que ces confinements ont eu de profondes ‎‎répercussions socioéconomiques qui ont eu un effet négatif sur la ‎‎vie de nombreuses personnes. ‎
Dès lors, pour protéger à la fois la vie et les moyens de subsistance ‎‎des personnes, il est essentiel d’assouplir doucement et ‎‎progressivement le confinement, de manière à stimuler les ‎‎économies tout en restant vigilants face au virus. Cela permettra ‎‎d’appliquer rapidement des mesures de lutte si l’on constate un ‎‎rebond du nombre de cas. ‎
J’ai déjà exposé les six critères que les pays doivent prendre en ‎‎considération avant de lever les obligations de rester chez soi et les ‎‎autres mesures de restriction. ‎
Ce week-end, de nouvelles orientations ont été publiées pour ‎‎préciser les trois questions que les pays doivent se poser avant ‎‎d’assouplir le confinement : ‎
Premièrement, l’épidémie est-elle maîtrisée ? ‎
Deuxièmement, le système de soins de santé est-il en mesure ‎‎d’absorber une remontée du nombre de cas susceptible de ‎‎découler d’un assouplissement de certaines mesures ?‎
Troisièmement, le système de surveillance de santé publique est-il ‎‎capable de détecter et de gérer les cas et leurs contacts et de ‎‎repérer une résurgence des cas ? ‎
La réponse à ces trois questions peut aider à déterminer s’il est ‎‎possible, ou non, d’assouplir doucement le confinement. ‎
Il n’en demeure pas moins que même en répondant positivement à ‎‎ces trois questions, la levée du confinement est à la fois complexe ‎‎et difficile. ‎
Ce week-end, nous avons eu un aperçu des difficultés qui peuvent ‎‎nous attendre. ‎
En République de Corée, les bars et les boîtes de nuit ont été ‎‎fermés après que la confirmation d’un cas a permis de trouver de ‎‎nombreux contacts.   ‎
À Wuhan, en Chine, le premier groupe de cas a été identifié depuis ‎‎la levée du confinement. ‎
L’Allemagne a, elle aussi, fait état d’une hausse du nombre de cas ‎‎depuis qu’elle a assoupli les restrictions. ‎
Heureusement, ces trois pays disposent de systèmes qui leur ‎‎permettent de détecter une résurgence des cas et d’y répondre. I
Il ressort d’études sérologiques préliminaires que le pourcentage de ‎‎personnes présentant des anticorps anti-COVID-19 est relativement ‎‎bas, ce qui signifie que la majeure partie de la population reste ‎‎sensible au virus. ‎
L’OMS travaille en étroite collaboration avec les gouvernements ‎‎pour garantir le maintien en vigueur des mesures de santé publique ‎‎essentielles, de manière à répondre aux difficultés de la levée du ‎‎confinement. ‎
Tant qu’il n’y aura pas de vaccin, ce train de mesures global reste ‎‎notre outil le plus efficace pour contrer le virus.  ‎
C’est dans le même ordre d’idée que de nouvelles orientations ont ‎‎été publiées ce week-end à propos de la réouverture des écoles et ‎‎des lieux de travail. ‎
S’agissant du retour à l’école des enfants, les décideurs doivent ‎‎envisager plusieurs facteurs essentiels au moment de décider d’une ‎‎éventuelle réouverture des écoles et de ses modalités ‎d’application ‎‎:‎
Premièrement, il faut bien comprendre comment le virus se ‎‎transmet en ce moment et la gravité de la maladie pour les enfants.‎
Deuxièmement, la situation épidémiologique de la COVID-19 là où ‎‎l’école se situe doit être prise en considération. ‎ 
Troisièmement, la capacité à maintenir des mesures de prévention ‎‎et de lutte contre la COVID-19 en milieu scolaire. ‎
Au moment de réfléchir à une réouverture des écoles, les pouvoirs ‎‎publics locaux doivent évaluer leur capacité à contenir l’infection et ‎‎à garantir des mesures de prévention et de lutte contre le virus. ‎
La semaine dernière, j’ai également eu des discussions avec ‎‎l’Organisation internationale du Travail (OIT) et l’Organisation ‎‎internationale des Employeurs (OIE) au sujet de la réouverture des ‎‎lieux de travail et des modalités pour que cela se fasse en toute ‎‎sécurité. ‎
Durant le week-end, l’OMS a publié de nouvelles orientations ‎‎détaillées concernant les lieux de travail. Elles recommandent que ‎‎pour chaque lieu de travail, une évaluation des risques soit menée ‎‎pour estimer dans quelle mesure les travailleurs pourraient être ‎‎exposés à la COVID-19. Cela englobe également la mise en œuvre ‎‎de mesures destinées à prévenir la propagation du virus. ‎
Les lieux de travail doivent intégrer à leur plan d’activités général ‎‎des plans d’action pour la prévention et l’atténuation de la ‎COVID ‎‎19. ‎
Ces plans doivent également prévoir des mesures de protection de ‎‎la santé, de la sûreté et de la sécurité dans le cadre de la ‎‎réouverture, de la fermeture ou de la modification des lieux de ‎‎travail. ‎
L’Organisation mondiale de la Santé et l’ONUSIDA ont publié ‎‎aujourd’hui une nouvelle modélisation relative au VIH. ‎
Elle montre bien à quel point il est important de prendre des ‎‎mesures immédiates pour que les services de santé et les ‎‎approvisionnements en antirétroviraux subissent aussi peu ‎‎d’interruptions que possible pendant la pandémie de COVID-19. ‎ 
Selon le pire scénario envisagé par le groupe – un arrêt de six mois ‎‎du traitement antirétroviral –, il pourrait y avoir au cours de ‎‎l’année à venir jusqu’à 500 000 décès supplémentaires en Afrique ‎‎subsaharienne en raison d’infections liées au sida, notamment la ‎‎tuberculose. ‎ 
Cela reviendrait concrètement à revenir plus de dix ans en arrière, ‎‎jusqu’en 2008, à une époque où l’on avait observé plus de 950 000 ‎‎décès liés au sida dans la région. ‎
Il s’agit là du pire des scénarios, qui peut être évité, et non d’une ‎‎prédiction. Ce modèle doit nous rappeler qu’il est primordial de ‎‎trouver des solutions pour maintenir l’ensemble de services de ‎‎santé essentiels. ‎
L’attention se concentre, certes, sur la pandémie de COVID-19, ‎‎mais nous devons toujours veiller à ce que les approvisionnements ‎‎mondiaux de tests et de traitements pour le VIH et la tuberculose ‎‎arrivent jusqu’aux pays et aux communautés qui en ont le plus ‎‎besoin. Nous devons sauver les gens de la COVID, du VIH et ‎‎d’autres maladies qui mettent leur vie en péril. ‎
Or, même si elle est de relativement courte durée, une interruption ‎‎de traitement fait peser une grave menace sur la santé des ‎‎personnes et augmente le risque d’une transmission du VIH. ‎
===‎
La COVID-19 a mis en lumière la répartition inégale sur la planète ‎‎du matériel médical essentiel.‎
Demain, le Partenariat « Tech Access » sera lancé pour renforcer la ‎‎production locale de technologies de santé essentielles comme les ‎‎masques et la ventilation assistée dans les pays en développement.‎
Ce nouveau partenariat offre un nouvel exemple formidable de la ‎‎solidarité en action, après les vols de solidarité, les essais cliniques ‎‎Solidarity et le Dispositif d’accélération de l’accès aux outils de ‎‎lutte contre la COVID-19, qui ont tous pour objectif de faire en ‎‎sorte que les dernières innovations en matière de santé aillent ‎‎jusqu’aux communautés qui en ont le plus besoin. ‎
Nous ne pourrons sortir de cette pandémie qu’ensemble, en faisant ‎‎preuve d’unité nationale et de solidarité mondiale. ‎
Je le redis : nous ne sortirons de cette pandémie qu’ensemble, en ‎‎faisant preuve d’unité nationale et de solidarité mondiale. ‎
Je vous remercie. ‎


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