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Monday, April 26, 2021

Les 10 principales causes de mortalité dans le monde

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 9 décembre 2020

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En 2019, les 10 principales causes de mortalité ont été responsables de 55 % des 55,4 millions de décès survenus dans le monde.

Les principales causes de mortalité dans le monde, par ordre de nombre de décès total, ont trait à trois grandes catégories d’affections : les affections cardiovasculaires (cardiopathies ischémiques, accident vasculaire cérébral), les affections respiratoires (bronchopneumopathie chronique obstructive, infections des voies respiratoires basses), et les affections néonatales (asphyxie périnatale et autres traumatismes à la naissance, état septique et infections néonatals, complications dues à une naissance prématurée).



Les causes de décès peuvent être regroupées en trois catégories : maladies transmissibles (maladies infectieuses et parasitaires, affections maternelles, périnatales et nutritionnelles), les maladies non transmissibles (chroniques), et les traumatismes.

Les principales causes de mortalité dans le monde



En 2019, sept des 10 principales causes de décès à l’échelle mondiale étaient des maladies non transmissibles. Elles ont été responsables de 44 % de tous les décès enregistrés, et de 80 % des décès provoqués par les 10 principales causes de mortalité. Par ailleurs, toutes les maladies non transmissibles prises ensemble ont été responsables de 74 % des décès survenus dans le monde en 2019.

Principales causes de mortalité dans le monde

Responsables de 16 % de tous les décès enregistrés dans le monde, les cardiopathies ischémiques sont la première cause de mortalité à l’échelle mondiale. Les décès dus à ces maladies sont ceux qui ont le plus augmenté depuis 2000, passant de 2 millions cette année-là à 8,9 millions en 2019. Provoquant respectivement 11 % et 6 % de tous les décès enregistrés, les accidents vasculaires cérébraux et la bronchopneumopathie chronique obstructive constituent la deuxième et la troisième cause de mortalité à l’échelle mondiale.

Les infections des voies respiratoires basses demeurent la maladie transmissible qui fait le plus de morts dans le monde, et se placent au quatrième rang des principales causes de mortalité. Le nombre de décès dus à des infections des voies respiratoires basses a toutefois considérablement diminué, passant de 3,06 millions en 2000 à 2,6 millions en 2019.

Les affections néonatales se classent au cinquième rang des principales causes de mortalité dans le monde. Elles comptent toutefois parmi les affections pour lesquelles le nombre absolu de décès a le plus diminué à l’échelle mondiale au cours des deux dernières décennies, puisqu’elles ont coûté la vie à 2 millions de nouveau-nés et de jeunes enfants en 2019, contre 3,2 millions en 2000.

Les décès dus à des maladies non transmissibles sont en augmentation. Le cancer de la trachée, le cancer bronchique et le cancer du poumon ont coûté la vie à 1,8 million de personnes en 2019, contre 1,2 million en 2000, et constituent aujourd’hui la sixième cause de décès à l’échelle mondiale.

 En 2019, Alzheimer et les autres formes de démence représentaient la septième cause de mortalité dans le monde. Les femmes payent un tribut disproportionné, puisqu’à l’échelle mondiale, 65 % des personnes décédées des suites d’Alzheimer ou d’une autre forme de démence sont des femmes.

Les maladies diarrhéiques comptent elles aussi parmi les affections pour lesquelles le nombre de décès a le plus diminué. Le nombre de décès dus à des maladies diarrhéiques dans le monde a en effet chuté de 2,6 millions en 2000 à 1,5 million en 2019.

 La part de décès dus au diabète ayant augmenté de 70 % depuis 2000, cette maladie chronique fait pour la première fois partie des 10 principales causes de mortalité. Le nombre d’hommes morts du diabète a par ailleurs augmenté de 80 % depuis 2000, ce qui constitue la plus forte hausse des décès chez les hommes enregistrée dans le tableau des 10 principales causes de mortalité.

 D’autres maladies qui comptaient parmi les 10 principales causes de mortalité en 2000 ne font aujourd’hui plus partie de cette liste. Parmi elles figure le VIH/sida. En effet, les décès dus au VIH/sida ont chuté de 51 % au cours des 20 dernières années. Huitième cause de mortalité en 2000, le VIH/sida est donc passé au dix-neuvième rang en 2019.

 n revanche, les maladies rénales se sont hissées du treizième au dixième rang des principales causes de mortalité, le nombre de décès dus à elles étant passé de 813 000 en 2000 à 1,3 million en 2019.

 Les principales causes de mortalité par catégorie de revenu

La Banque mondiale classe les économies du monde en quatre catégories : faible revenu, revenu intermédiaire de la tranche inférieure, revenu intermédiaire de la tranche supérieure et revenu élevé. Pour ce faire, elle se fonde sur le revenu national brut de chaque pays.

 Principales causes de mortalité dans les pays à bas revenu

 


Les habitants des pays à faible revenu sont beaucoup plus susceptibles de mourir d’une maladie transmissible que d’une maladie non transmissible. Dans les pays à faible revenu, six des 10 principales causes de mortalité sont des maladies transmissibles, malgré le recul de ces dernières à l’échelle mondiale.

 e paludisme, la tuberculose et le VIH/sida continuent de compter parmi les 10 principales causes de mortalité, quoiqu’ils reculent tous considérablement. Parmi les 10 principales causes de mortalité dans les pays à faible revenu, c’est le VIH/sida qui a le plus décliné, puisqu’il a coûté la vie à 161 000 personnes en 2019, contre 395 000 en 2000, ce qui représente une chute de 59 %.

 Les maladies diarrhéiques se placent au cinquième rang des principales causes de décès dans les pays à faible revenu, jouant ainsi un rôle plus important dans la mortalité dans ces pays. Elles sont néanmoins en recul, et représentent le deuxième déclin le plus important enregistré parmi les 10 principales causes de mortalité (avec 231 000 décès de moins).

 Les décès dus à une bronchopneumopathie chronique obstructive sont particulièrement rares dans les pays à faible revenu par rapport à d’autres catégories de revenu. Cette maladie ne fait pas partie des 10 principales causes de mortalité dans les pays à faible revenu, alors qu’elle compte parmi les 5 principales causes de mortalité dans tous les autres groupes de pays.

 Principales causes de mortalité dans les pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure

C’est dans les pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure que les 10 principales causes de mortalité sont les plus hétérogènes, puisque l’on compte cinq maladies non transmissibles, quatre maladies transmissibles et un traumatisme. Dans cette catégorie de pays, le diabète est une cause de mortalité croissante ; faisant presque deux fois plus de morts qu’en 2000, il s’est hissé du quinzième au neuvième rang des causes de mortalité.

 Les maladies diarrhéiques continuent de présenter un problème majeur, comme le montre leur présence au classement des 10 principales causes de mortalité. Le nombre absolu de décès provoqués par ces maladies est toutefois celui qui a le plus diminué, passant de 1,9 à 1,1 million entre 2000 et 2019. Par opposition, le nombre absolu de décès dus à des cardiopathies ischémiques a augmenté de plus d’un million depuis 2000, pour attendre 3,1 millions, ce qui constitue la plus forte augmentation enregistrée. Parmi les 10 principales causes de mortalité de l’année 2000, le VIH/sida enregistre quant à lui la plus forte chute en termes de classement, passant du huitième au quinzième rang.

 Principales causes de mortalité dans les pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure



 Dans les pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure, il est à noter que les décès dus au cancer du poumon ont augmenté de 411 000, ce qui représente une augmentation plus de deux fois supérieure à celle observée dans tous les autres groupes de pays pris ensemble. Par ailleurs, chose frappante, le cancer de l’estomac se place parmi les 10 principales causes de mortalité dans les pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure uniquement.

 La bronchopneumopathie chronique obstructive est une des maladies à connaître la plus forte chute en termes de nombre absolu de décès, puisque celui-ci a diminué de près de 264 000 pour atteindre 1,3 million. En revanche, les décès dus à des cardiopathies ischémiques ont augmenté de plus de 1,2 million ; aucune autre catégorie de pays n’a connu une telle augmentation du nombre absolu de décès dus à des cardiopathies ischémiques.

 Dans les pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure, seule une maladie transmissible (infections des voies respiratoires basses) figure parmi les 10 principales causes de mortalité. Il est à noter que les décès dus à un suicide ont chuté de 31 % depuis 2000 pour atteindre 234 000 en 2019.

 Principales causes de décès dans les pays à revenu élevé

 Dans les pays à revenu élevé, les décès sont en augmentation pour huit des 10 principales causes de mortalité. Les cardiopathies ischémiques et les accidents vasculaires cérébraux sont les seules des 10 principales causes de mortalité pour lesquelles le nombre de décès a diminué entre 2000 et 2019, de 16 % (soit 327 000 décès en moins) et 21 % (soit 205 000 décès en moins), respectivement. Les pays à revenu élevé sont les seuls à enregistrer une baisse du nombre de décès dus à ces deux maladies, qui continuent néanmoins de compter parmi les trois principales causes de mortalité et ont ensemble coûté la vie à plus de 2,5 millions de personnes en 2019. Les décès dus à une cardiopathie hypertensive sont par ailleurs en augmentation. Épousant la tendance mondiale, la cardiopathie hypertensive s’est hissée du dix-huitième au neuvième rang des principales causes de mortalité dans les pays à revenu élevé.

 La maladie d’Alzheimer et d’autres démences provoquent elles aussi de plus en plus de décès, et sont passées devant les accidents vasculaires cérébraux pour devenir la deuxième cause de mortalité dans les pays à revenu élevé, où elles ont coûté la vie à 814 000 personnes en 2019. Par ailleurs, tout comme dans les pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure, seule une maladie transmissible (infections des voies respiratoires basses) figure parmi les 10 principales causes de mortalité.

 Pourquoi nous faut-il connaître les causes de mortalité des êtres humains ?

Il importe de savoir de quoi les gens meurent pour améliorer leurs conditions de vie. Le suivi du nombre annuel de décès facilite l’évaluation de l’efficacité de nos systèmes de santé et l’orientation des ressources vers les besoins les plus prononcés. Ainsi, les données relatives à la mortalité peuvent contribuer à cibler les activités et l’allocation des ressources au sein de secteurs comme le transport, l’alimentation et l’agriculture, l’environnement, ainsi que la santé.

 La COVID-19 a souligné qu’il est important que les pays investissent dans des systèmes d’enregistrement et de statistiques de l’état civil pour pouvoir procéder à un recensement quotidien des décès et déployer des efforts de prévention et de traitement directs. La pandémie a en outre mis en évidence une fragmentation des systèmes de collecte de données de la plupart des pays à faible revenu, dans lesquels les décideurs ne savent toujours pas avec certitude combien de personnes meurent, et de quelles causes.

 Pour combler cette lacune fondamentale, l’OMS s’est alliée à d’autres acteurs internationaux pour publier Révéler le bilan de la COVID-19 : Un dossier technique pour la surveillance rapide de la mortalité et la réponse aux épidémies. En fournissant aux pays des outils et des conseils aux fins d’une surveillance rapide de la mortalité, on leur donne les moyens de recueillir des données sur le nombre total de décès survenus par jour, semaine, sexe, âge et lieu, ce qui permet aux responsables de la santé de déployer de façon plus opportune des efforts visant à améliorer la santé des personnes.

 L’Organisation mondiale de la Santé élabore par ailleurs des normes et des bonnes pratiques aux fins de la collecte, du traitement et de la synthèse de données, en consolidant et en améliorant la Classification internationale des maladies (CIM-11), une plateforme numérique qui facilite une remontée rapide de données précises sur les causes de décès, afin que les pays génèrent et utilisent régulièrement des données conformes aux normes internationales.

 Pour améliorer la santé et réduire les décès et les incapacités dans le monde, il est essentiel de collecter et d’analyser régulièrement des données de haute qualité sur les décès et les causes de décès, ainsi que sur les incapacités, ventilées par âge, par sexe et par lieu géographique.

Source: OMS (Global Health Estimates)

Carl Gilbert, MD, FACS, producteur

Note de l’éditeur

Les Estimations sanitaires mondiales de l'OMS, dont sont extraites les informations contenues dans le présent résumé analytique, présentent des données complètes et comparables sur la santé, notamment l’espérance de vie, l’espérance de vie en bonne santé, la mortalité et la morbidité, et l’impact des maladies au niveau mondial, régional et national, ventilées par âge, par sexe et par cause. Les estimations publiées en 2020 rendent compte des tendances observées chaque année et à l’égard de plus de 160 maladies entre 2000 et 2019.

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Tuesday, August 30, 2016

Haiti: La lutte contre le choléra est inéfficace (Le Matin)

Le manque d'argent se fait criant, avec 500 cas de choléra chaque semaine

Aucune séparation entre les lits de camps recouverts de bâches plastiques pour ces hommes, femmes et enfants regroupés dans un ancien hangar: au centre de traitement du choléra de la commune de Carrefour, près de Port-au-Prince, les malades ne disposent d'aucune intimité.

Consciencieusement, Djelile Pierre nourrit à la seringue sa fille de 5 ans, hospitalisée depuis trois jours. «Je ne croyais pas qu'elle allait survivre» raconte la jeune femme de 24 ans. «Elle est encore très faible et refuse d'avaler toute nourriture».

Deux enfant se baignent dans une flaque, à Delmas, un quartier de Port-au-Prince
(Haiti) ce 19 août 2016. Seuls 24%des habitants ont accès à l'eau courante.
Image: Keystone
Faute d'avoir bu une eau non traitée ou à cause d'un plat mal préparé, la fillette a été infectée par le choléra, comme près de 800'000 Haïtiens depuis le début de l'épidémie en octobre 2010.

Responsabilité des Casques bleus

L'ONU a enfin reconnu récemment, du bout des lèvres, la responsabilité de ses Casques bleus népalais dans l'introduction de la maladie en Haïti, tout en rappelant la non-recevabilité des poursuites judiciaires contre elle. Mais sur le terrain les équipes médicales s'inquiètent surtout du manque d'argent. 


Illustration: HCN. 

«Après octobre, on ne sait pas comment on va pouvoir continuer à soutenir la réponse rapide»...
...alerte Jean Ludovic Metenier, représentant adjoint de l'Unicef en Haïti. Déjà, les organisations humanitaires n'interviennent plus que pour éviter la propagation, au cas par cas.

A 60 kilomètres de la capitale, tout patient qui arrive à l'hôpital de Verrettes en souffrant de diarrhée aiguë est interrogé par les membres de l'ONG française Acted: déterminer comment il a été infecté est crucial pour éviter une dissémination de la maladie.

Décontamination

Ainsi, une équipe se rend au domicile d'un jeune hospitalisé dans la matinée. Tout en rassurant sa famille, les personnels commencent à répandre une solution chlorée dans sa petite maison aux murs de terre.

«Nous faisons une décontamination du domicile du patient et des latrines pour tuer la bactérie afin que les gens qui partagent la cour n'attrapent pas la maladie», détaille Nadine Guerrier, qui travaille pour Acted.

Dans le petit village rural, l'opération ne passe pas inaperçue et les travailleurs humanitaires rappellent à tous les curieux les consignes d'hygiène à suivre. Cette sensibilisation en urgence constitue aujourd'hui l'unique action pour contrer l'épidémie.
«On a complètement arrêté de travailler sur les infrastructures d'assainissement et d'eau potable», déplore Emilie Bernard, directrice pays pour Acted Haïti. «Donc on ne fait que mettre un pansement sur une fracture ouverte».

Structures sanitaires déplorables

Six ans après le début de l'épidémie, les structures sanitaires restent effectivement déplorables: 72% des Haïtiens n'ont pas de toilettes à domicile et, selon l'ONU, 42% des habitants n'ont toujours pas un accès sûr à l'eau potable.

Une situation d'autant plus problématique qu'avec 500 cas de choléra chaque semaine, Haïti fait face à la pire épidémie de son histoire récente. «Depuis le début de l'année, on a quand même eu 25'000 cas dans le pays», rapporte Jean Ludovic Metenier. «En République démocratique du Congo, un pays avec 10 fois plus d'habitants, il n'y a eu que 15'000 cas depuis janvier».

Que l'inquiétante crise sanitaire haïtienne n'interpelle plus la communauté internationale décourage les équipes qui agissent depuis six ans contre l'épidémie. «Le choléra on peut l'éliminer si on met les moyens», martèle Jean Ludovic Metenier. «Ebola, qui a eu la même incidence au niveau de la mortalité, a mobilisé 1,5 milliard de dollars. L'épidémie de choléra en Haïti n'a mobilisé depuis 2010 que 300 millions».

Manque d'argent

Sur le terrain, ce manque d'argent a des répercussions terribles.
«Nous recevons des traitements pour soigner 10 patients par jour», détaille Mirlène Lorcy, superviseuse du centre de traitement de Carrefour. Mais à 10h00 du matin, déjà 12 patients sont alités dans le hangar. «On prend en charge tous les malades qui viennent par eux-même, mais s'ils arrivent par ambulance on les renvoie ailleurs», explique-t-elle sans trop savoir vers quel autre hôpital les malades sont transportés.

Ce qu'elle sait en revanche c'est que faute de moyens son centre a vu le nombre d'infirmières réduit de moitié depuis juillet. Début août, l'épidémiologiste Renaud Piarroux tirait déjà la sonnette d'alarme, anticipant que la barre des 500 décès dus au choléra en Haïti pourrait «aisément être franchie. Cela ferait 200 morts de plus qu'il y a deux ans». (ats/nxp)

Source: Le Matin

Thursday, May 26, 2016

Haiti: UN agencies support Government in vaccination campaign against cholera


25 May 2016 – Two United Nations agencies said today they are supporting the Government of Haiti in a vaccination campaign against cholera that aims to reach 400,000 people in 2016.

In a press release, the UN Stabilization Mission in Haiti (MINUSTAH) said the Haitian Ministry of Public Health and Population is being supported by the Pan American Health Organization/World Health Organization (PAHO/WHO), as well as by the UN Children’s Fund (UNICEF).

The first phase of the campaign was launched on 11 May in the town of Arcahaie, about 30 minutes north of the capital city of Port-au-Prince. That phase aims to provide two doses of oral vaccine to some 118,000 people during May and June.

The vaccine provides warranty protection ranging from three to five years, according to PAHO/WHO.

A second phase of the vaccination campaign is planned for the second half of the year. To be successful, nearly 563,785 additional doses are required.

For both phases of the campaign, an initial budget of about $3.6 million has been provided.

Previous campaigns of vaccination against cholera reached 285,534 people – 102,250 in 2013 and 183,284 in 2014.

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Government of Haiti has launched a vaccination campaign against cholera that aims to reach 400,000 people in 2016. Photo: UN/MINUSTAH/Logan Abassi
MINUSTAH stressed the importance, given the increase in the population, of increasing access to clean water and sanitation in exposed areas as key to eliminating the disease.

In the first quarter of 2016, MINUSTAH’s Civil Affairs programme approved or began work on 17 Quick Intervention Projects (QIPs) projects worth some $845,380 to prevent cholera and other water-borne diarrheal diseases.

This outlay represents more than 20 per cent of the total 2015-16 QIPs budget. The 17 projects (seven approved; 10 already being implemented) are expected to reach over 220,000 beneficiaries in seven out of the 10 departments of the country.

Of these, three projects (totalling some $152,971) deal with renovations or extensions to health centres, in the West Centre and Grande Anse respectively; while 14 relate to the construction, renovation or extension of local drinking water systems. The largest of these, in the Village Solidarité in the West Department, is expected to assure clean drinking water for some 75,000 beneficiaries.

The latest Cholera Response fact sheet can be found by clicking below  http://www.un.org/News/dh/infocus/haiti/Cholera_UN_Factsheet_April_2016.pdf

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