Choléra en Haïti, l’ONU admet ses fautes «du bout des lèvres»
« C’est une première », écrit le journal canadien Le Devoir , « les Nations unies ont admis leur responsabilité dans l’épidémie de choléra en Haïti qu’elles étaient accusées d’avoir déclenchée ». Pour les défenseurs des droits de l’homme « c’est un pas dans la bonne direction », « mais cette reconnaissance du bout des lèvres devra être suivie d’excuses publiques et d’un réel processus de justice et réparation ». Défenseurs des droits de l'homme et de victimes du choléra manifestent devant la base de la Minustah, la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti, le 15 octobre 2015, à Port-au-Prince.AFP PHOTO/HECTOR RETAMAL Le Devoir a recueilli la réaction de Pierre Espérance, le directeur exécutif du Réseau national de défense des droits humains. Il demande des dédommagements pour les victimes. « L’ONU doit prendre ses responsabilités en vue d’aider Haïti à combattre et à éradiquer le choléra », poursuit Pierre Espérance. « Dans toutes les missio...