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Les centres hospitaliers publics des communes frontalières de Ouanaminthe et de Fort-Liberté (département du Nord-Est) sont dysfonctionnels depuis le mercredi 20 avril 2016, suite à un mouvement de grève, apprend l’agence en ligne AlterPresse.
Cette grève a été lancée à travers tout le pays par les médecins du secteur
public pour réclamer un ajustement salarial et de meilleures conditions de
travail.
Les grévistes réclament un salaire de 30, 000 gourdes pour un auxiliaire,
55, 000 gourdes pour une infirmière ou un infirmier, 80, 000 gourdes pour un
résident hospitalier, 120, 000 gourdes pour un médecin généraliste et 150, 000
gourdes pour un médecin spécialiste.
Les seuls services en fonction depuis le début de la grève ont été fermés
le 25 avril 2016 par les grévistes pour contraindre les autorités concernées à
prendre en compte leurs revendications.
Selon le journal le Nouvelliste, tout a commencé avec la grève des médecins résidents de l’Université d’État
d’Haïti (HUEH). Depuis plus de trois semaines, ces derniers observent une grève
pour exiger de meilleures conditions de travail. Une gifle qu'aurait reçue l'un
d'entre eux de l’administrateur général de l’hôpital a servi de prétexte pour
déclencher la grève. Cet incident a été un bon prétexte pour ces derniers pour
exprimer leur révolte face à la situation qu’ils qualifient d’inacceptable,
Source: Alterpresse / Le Nouvelliste
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